Critique – L’appel du coucou – Robert Galbraith

Critique – L’appel du coucou – Robert Galbraith


Lula Landry, célèbre mannequin métisse, est retrouvée morte au bas de l’immeuble où elle réside dans un quartier chic de Londres. La police conclut à un suicide. C’est sans compter sur l’acharnement du demi-frère de la défunte, bien décidé à prouver que cette dernière a été assassinée. Il recrute alors Strike, reconverti en privé de retour d’Afghanistan. Non content d’avoir perdu une jambe, il vient de quitter sa fiancée et est couvert de dettes.

Au bout de près de 600 pages, on découvre l’identité du meurtrier mais il aura fallu pour cela patienter sans avoir vraiment de matière (survol de la superficialité du monde de la mode avec son lot de drogue et d’alcool). A part celui de Strike, bourru attachant, les personnages manquent d’épaisseur psychologique. L’enquête est malgré tout bien conduite. A la manière des grandes reines du crime anglaises. « Pas mal » dirai-je à propos de ce polar écrit par J,K, Rowling sous un peudo masculin.

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