Critique – Le boogie des rêves perdus – James Lee Burke

Critique – Le boogie des rêves perdus – James Lee Burke


Iry Paret, jeune guitariste de blues, sort du pénitencier d’Angola où il a été incarcéré pour homicide involontaire. De retour dans sa famille, il assiste à l’agonie de son père et à l’agitation de son frère et de sa sœur qui volent comme des charognards autour de la future dépouille.

A la mort du patriarche, Iry fuit sa Louisiane natale pour le Montana et rejoindre Buddy qui y vit avec ses parents et leur descendance. Cet ami qu’il a rencontré en prison est lui aussi musicien. Mais l’enfermement l’a rendu fou et les quantités astronomiques d’alcool et de drogue qu’il ingurgite ne vont pas arranger son état dépressif.

De son côté, Iry, hanté par la guerre de Corée et par son séjour en taule, va tenter de revenir dans le droit chemin. Pas facile quand on est considéré comme un étranger.

Premier roman de James Lee Burke publié en 1978 aux Etats-Unis, « Le boogie des rêves perdus », même s’il n’est pas un polar, renferme déjà tous les thèmes chers à l’auteur.

Et l’homme, qui se venge, qui trahit, qui ment, n’en sort pas grandi. Comme souvent, c’est dans la nature évoquée avec une puissance poétique, souillée par les hommes, que l’on trouve une raison de vivre.

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