Critique – Le Garçon du dehors – Jeanine Cummins – Philippe Rey
Travellers, tinkers, pavees, tels sont les qualificatifs de la communauté nomade irlandaise qui, à l’instar des Tziganes ou encore des Gitans, est l’objet de discriminations en raison de ses traditions étranges et de sa réputation de voleuse.
Christopher, alias Christy, est l’un d’entre eux. Âgé d’à peine douze ans à la fin des années 1950, le garçon vit avec son père, son oncle, sa tante et ses cousins, dont Martin qui est comme un frère pour lui. Malgré leurs chamailleries incessantes…
Bien qu’il ait grandi au sein d’une famille de voyageurs, Christy se sent différent. Sa singularité est-elle liée au récit qu’on lui a fait de la mort de sa mère quelques minutes après sa naissance ? Lorsqu’il découvre une photo représentant une femme et un bébé, le doute s’insinue dans son esprit.
Ce cliché lui a été légué par son « Grand-Pa » avant sa mort, comme si celui-ci voulait lui laisser un indice sur ses origines. Il est d’autant plus précieux que l’enfant vouait une adoration au vieil homme avec lequel il partageait un amour des animaux.
Il n’aura alors de cesse de découvrir le secret de sa filiation.
Premier roman poignant de Jeanine Cummins, qui connut la notoriété avec « American Dirt » publié en France en 2020, « Le Garçon du dehors » fait le portrait d’un garçon sacrément attachant et du « peuple marchant » qui brandit la liberté comme un étendard.
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