Critique – Le rabaissement – Philip Roth

Critique – Le rabaissement – Philip Roth


Après « Un homme » et « Indignation », Philip Roth nous livre un court roman qui appartient à la série des Némésis. La minceur de ces textes pourrait une nouvelle fois déstabiliser les amateurs de cet auteur. Avec les précédents, ce n’était pas le cas. En revanche, pour ce dernier opus, on a l’impression que le grand écrivain américain ne s’est pas foulé même si du « petit » Philip Roth reste un objet tout à fait lisible.

Simon Axler, la soixantaine bien tassée, fut l’un des plus acteurs de théâtre de son époque mais, voilà, il a subitement perdu tout son talent.

Il retrouve un rôle, celui de Pygmalion, et un sens à sa vie en rencontrant Pegeen, une lesbienne « repentie » fille d’amis théâtreux, qui compte vingt-cinq années de moins que lui.

Construit à la manière d’une tragédie grecque en trois actes, « Le rabaissement » nous offre une vision bien sombre de la vieillesse et de la vie en général.

+ There are no comments

Add yours