Critique – L’insoutenable légèreté des scones – Alexander McCall Smith

Critique – L’insoutenable légèreté des scones – Alexander McCall Smith


Comme pour les « Chroniques de San Fransico » d’Armistead Maupin, il était certainement préférable de commencer par le début.

Du coup, en démarrant par le cinquième volet, j’ai certainement dû louper quelque chose même si la galerie de personnages (le jeune couple qui vient de se marier et découvre la vie à deux ; Angus, le peintre, un vieux garçon, toujours flanqué de Cyril, son chien à la dent en or ; Domenica qui vit mal sa solitude ; Bertie, le gamin précoce de 6 ans couvé par une mère castratrice qui veut en faire un génie et le narcissique Bruce qui semble, enfin, se détacher des choses matérielles) est plutôt séduisante et amusante.

Avec eux, on savoure les petits riens de la vie tout en se posant des questions métaphysiques du style : un homme a-t-il le droit de mettre de la crème hydratante ?

Malgré quelques longueurs et des digressions parfois sans intérêt, c’est avec un certain plaisir que l’on lit la version écossaise de « L’immeuble Yacoubian ».

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