Critique – Mauvaise étoile – R.J. Ellory
Après le mitigé « Les anges de New York », R. J. Ellory renoue avec le meilleur du thriller. Même si, selon moi, « Mauvaise étoile » n’a pas encore retrouvé le niveau de « Vendetta » ou des « Anonymes ».
Elliott et Clarence, alias Digger et Clay, 18 et 17 ans, démarrent mal dans la vie. Les demi-frères perdent en effet leur mère, assassinée par le père du second. Dans les années 60 aux Etats-Unis, il n’était pas question de famille d’accueil ou de villages d’enfants. Les deux garçons se retrouvent dans un orphelinat qui ressemble davantage à une maison de correction qu’à une pension dorée. Leur « délivrance » viendra d’un certain Earl Sheridan, un psychopathe de la pire espèce, qui les prendra en otage pour couvrir sa fuite.
Le sale bonhomme n’a aucun scrupule à assassiner et violer tout être humain qui lui tombe sous la main et devient un modèle pour le jeune Digger qui n’aura de cesse, après la disparition de son mentor, de poursuivre sa « mission ».
De son côté, le gentil Clay, qui a pris la tangente, est poursuivi par les fédéraux, persuadés que son frère est mort et qu’il est responsable de cet hécatombe. Mais un obscur flic mettra tout en œuvre pour prouver le contraire.
Réflexion sur le bien et le mal, sur la destinée, le hasard, l’influence de l’éducation, l’apprentissage de la vie, les rencontres qui vous sauvent ou qui vous perdent, « Mauvaise étoile » est un road trip à la construction impeccable qu’on ne lâche pas.
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