Critique – Suites impériales – Bret Easton Ellis

Critique – Suites impériales – Bret Easton Ellis


Comme beaucoup, j’avais été secouée par la lecture du brillantissime « American psycho », histoire du serial killer Patrick Bateman. Quelque peu déçue par ses dernières publications, j’attendais avec impatience la sortie du nouveau Bret Easton Ellis. D’autant plus qu’il était encensé par la critique (méfiance ?). Présenté comme la poursuite des « aventures », 25 ans après, de « Moins que zéro » (que je n’ai pas lu), « Suites impériales » ne présente aucun intérêt.

Un quart de siècle plus tard, Clay revient à Los Angeles pour travailler sur un vague projet de film. Il retrouve ses anciens « amis ». Voilà pour le début de l’histoire qui, au bout d’un moment, vire dans le roman noir raté.

Sexe (avec des prostituées qui se prennent pour des actrices), alcool, drogue rythment la vie des personnages dont l’existence est vide de sens. Est-ce pour exprimer cette vacuité que l’auteur nous plonge dans le néant ? Eh bien, c’est réussi. Aussitôt lu, aussitôt oublié. Aucun plaisir de lecture. Aucun enseignement. Rien. Le vide abyssal. Moins que zéro !

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