Critique – Vendetta – R. J. Ellory
Nouvelle Orléans, au milieu des années 2000. La fille du gouverneur a été enlevée. Son ravisseur, Ernesto Perez, demande à s’entretenir avec Ray Hartmann, un obscur fonctionnaire travaillant dans une unité de lutte contre le crime organisé.
C’est à lui qu’Ernesto raconte sa vie lui promettant de lui dévoiler à la fin l’endroit où se trouve la jeune fille. Et c’est avec effroi que Ray découvre le parcours de ce sexagénaire. Toute sa vie, il a servi la mafia comme tueur à gages de la pire espèce. Pourtant, cet homme ne sera jamais considéré comme membre de la grande famille qu’est la « Cosa Nostra ». Ses origines cubaines lui interdisent cette filiation. Alors, Ernesto s’est construit une famille, lui qui a vu son père assassiner sa mère tant aimée.
Sur plus de 700 pages, le génial R. J. Ellory nous offre un roman noir exceptionnel impossible à lâcher. Et on ne peut s’empêcher de ressentir, à l’instar de Ray, une certaine empathie pour le machiavélique et vengeur Ernesto dont la vie fut brisée dès l’enfance.
Du grand art.
Quelques extraits pour vous donner l’eau à la bouche :
- « Il faut être un être rare pour donner la mort, puis rentrer chez soi sans trembler, le coeur paisible, pour prendre juste le temps d’évaluer la qualité de l’acte commis, son professionnalisme ».
- « trop de sang avait été versé sur cette terre pour qu’elle soit autre chose qu’un petit reflet de l’enfer ».
C’est à lui qu’Ernesto raconte sa vie lui promettant de lui dévoiler à la fin l’endroit où se trouve la jeune fille. Et c’est avec effroi que Ray découvre le parcours de ce sexagénaire. Toute sa vie, il a servi la mafia comme tueur à gages de la pire espèce. Pourtant, cet homme ne sera jamais considéré comme membre de la grande famille qu’est la « Cosa Nostra ». Ses origines cubaines lui interdisent cette filiation. Alors, Ernesto s’est construit une famille, lui qui a vu son père assassiner sa mère tant aimée.
Sur plus de 700 pages, le génial R. J. Ellory nous offre un roman noir exceptionnel impossible à lâcher. Et on ne peut s’empêcher de ressentir, à l’instar de Ray, une certaine empathie pour le machiavélique et vengeur Ernesto dont la vie fut brisée dès l’enfance.
Du grand art.
Quelques extraits pour vous donner l’eau à la bouche :
- « Il faut être un être rare pour donner la mort, puis rentrer chez soi sans trembler, le coeur paisible, pour prendre juste le temps d’évaluer la qualité de l’acte commis, son professionnalisme ».
- « trop de sang avait été versé sur cette terre pour qu’elle soit autre chose qu’un petit reflet de l’enfer ».
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