Critique – Arab jazz – Karim Miské

Critique – Arab jazz – Karim Miské


Bien qu’il soit truffé de références (à des livres, des musiques, des marques…), j’avoue que le début du premier roman du documentariste m’a plutôt séduite. Mais l’emballement a été de courte durée.

Dans « Arab jazz » (clin d’oeil au « White jazz » d’Ellroy), il est question d’Ahmed, un dépressif qui essaie de soigner son désespoir à coups de romans policiers qui envahissent son petit appartement du 19ème arrondissement parisien.

Quoi de mieux pour soigner sa léthargie que de découvrir le cadavre martyrisé de sa voisine du dessus !

Ahmed, suspect idéal, s’emploiera à aider le couple de flics improbable chargé de l’enquête : Rachel, la Juive flamboyante et Jean, le Breton fantasque.

Tous trois vont découvrir les imbrications entre des loubavitchs, des hassidiques et des Témoins de Jéhovah ! A l’abri de leur religion, ils ne pensent qu’à une chose : faire de l’argent.

Parallèlement à ces communautaristes escrocs, on découvre les inévitables flics ripoux.

Bref, on n’y croit pas une seconde.

Dommage, car « Arab jazz » est plutôt bien écrit.

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