Critique – La première chose qu’on regarde – Grégoire Delacourt

Critique – La première chose qu’on regarde – Grégoire Delacourt


Après « La liste de mes envies », portrait mélancolique d’une femme banale mais généreuse, Grégoire Delacourt veut nous prouver que les apparences sont trompeuses.

Arthur Dreyfuss, jeune et beau garagiste de la petite ville de Long dans la Somme, entend frapper à sa porte. Il l’ouvre et tombe nez à nez sur Scarlett Johansson. Enfin, son sosie. Car le double de la glamoureuse actrice américaine s’appelle, c’est beaucoup moins sexy, Jeanine Foucamprez, espèce de mannequin au rabais.

Au bout de 90 pages de « réflexions » sur les « gros seins » et d’usage abusif du « name dropping », j’ai refermé ce livre qui m’a laissée une impression de vidé sidéral.

Pourtant, l’intention – dénoncer le diktat du corps – était louable. Mais on ne stigmatise pas à coup de clichés et de remarques superficielles et indigentes.

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