Critique – Les Alchimies – Sarah Chiche – Seuil
D’emblée, Sarah Chiche instaure le suspense en évoquant un mystérieux mail reçu par la narratrice et en prévenant le lecteur « de s’armer de sa propre part de ténèbres » avant de se plonger dans son roman.
L’annonce est alléchante. D’autant plus que la quatrième de couverture évoque la disparition du crâne de Goya…
Camille Cambon a quarante-huit ans. Divorcée et mère d’une adolescente, elle est médecin légiste, un sacerdoce qu’elle a hérité de ses parents et de son parrain, un trio soudé fasciné par le destin du génial peintre espagnol mort à Bordeaux en 1828.
En rencontrant la signataire de l’étrange courriel, elle découvre la vérité effrayante sur sa famille.
Je ressors de cette lecture avec une impression mitigée. L’écriture virevoltante se mue en une narration énervée qui m’a laissée sur ma faim tant l’autrice a voulu tout dire. Le résultat est qu’elle ne fait que survoler sans approfondir.
Enfin, on ne croit pas une seule seconde à cette confrérie sectaire d’une élite arrogante, bavarde et méprisante envers ceux qui n’ont pas son intelligence.
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