Critique – La tristesse du Samouraï – Victor Del Arbol

Critique – La tristesse du Samouraï – Victor Del Arbol


1941 en Espagne. Isabel, une belle femme un peu hautaine, attend un train. A sa main, son plus jeune fils Andres avec lequel elle a prévu de quitter son mari, un phalangiste qui maltraite sa famille. Dans cette fuite, elle renonce à son fils aîné, espérant qu’il saura se débrouiller seul.

Près de quarante plus tard, avant le putsch des militaires avorté de février 1981, Maria, une jeune avocate, envoie un prison un policier coupable d’avoir commis une bavure .

C’est cet événement qui va déclencher la véritable matière de ce roman et faire se rejoindre les deux périodes.

Hormis l’intrigue, parfois un peu biscornue et relativement attendue, ce livre vaut surtout pour sa plongée dans l’histoire dramatique de l’Espagne. Même si l’avalanche d’actes violents est parfois superflue, n’apportant rien à la restitution des ambiances.

Le reste m’a peu touchée. Le traitement psychologique des différents protagonistes, en particulier des « méchants », manque parfois un peu de finesse.

Le personnage de Maria pour lequel le lecteur devrait ressentir une certaine empathie tellement sa vie sentimentale et la révélation de son passé douloureux sont pesantes m’a peu émue.

Néanmoins, « La tristesse du Samouraï » est d’une lecture facile et plutôt agréable.

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