Critique – L’ombre du vent – Carlos Ruiz Zafon

Critique – L’ombre du vent – Carlos Ruiz Zafon


Dans une Barcelone marquée par la seconde guerre mondiale un homme emmène son jeune fils Daniel dans le Cimetière des Livres Oubliés afin qu’il se soumette à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : adopter un volume parmi les centaines de milliers qui s’offrent à lui. Son choix se porte sur « L’ombre du vent », un roman écrit par un certain Julian Carax, auteur oublié. Fasciné par l’histoire, Daniel part sur les traces de l’écrivain.

Avec un art du récit impressionnant, Zafon nous embarque pour 630 pages d’aventures palpitantes.

Un extrait du livre résume parfaitement le coeur de l’intrigue : il s’agit d’une histoire de livres. « De livres maudits, de l’homme qui les a écrits, d’un personnage qui s’est échappé des pages d’un roman pour le brûler, d’une trahison et d’une amitié perdue. Une histoire d’amour, de haine et de rêves qui vivent dans l’ombre du vent » (p. 235).

J’ajouterai qu’il s’agit aussi d’un roman d’apprentissage sur fond d’intrigue policière avec une dimension fantastique.

 

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