Critique – Victime 2117 – Jussi Adler Olsen – Albin Michel
Joan, un journaliste catalan au chômage, va avoir l’idée de surfer sur la détresse des migrants pour relancer sa carrière et acquérir richesse, notoriété et jolies filles.
Il part pour Chypre et, sur la plage d’Ayia Napa, il est confronté à l’horreur. Au milieu des corps sans vie, une vieille femme. Elle n’est pas morte noyée mais assassinée. Elle est la 2117ème victime parmi toutes celles qui ont péri en Méditerranée. Aux côtés du cadavre, deux femmes en pleurs. Qui sont-elles ?
A près de 4 000 kilomètres, dans la capitale danoise, Alexander, un jeune geek hikikomori dont l’enfance fut difficile est choqué par le sort des exilés et par l’indifférence de l’humanité à leurs conditions. Pour se venger, il s’apprête à décapiter ses parents, voire plus. Avant de passer à l’acte, il se fixe pour objectif de dégommer 2116 personnages de son jeu vidéo préféré. Pour éviter le grand carnage annoncé, Rose, de retour au Département V, et le fragile Gordon se lancent à sa recherche.
Assad, directement concerné par la victime 2117, lève le voile sur son identité et sa vie passée. Et Carl va l’aider à régler ses comptes avec ses ennemis.
Mené tambour battant, le dernier roman se lit d’une traite. L’auteur conduit les deux intrigues parallèles avec talent. Et nos quatre compères du commissariat de Copenhague sont plus que jamais épatants. Même si Assad est bien le personnage central de cette 8ème aventure qui nous plonge au cœur du terrorisme islamiste et de ses conséquences sur les populations civiles.
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.
+ There are no comments
Add yours