Critique – Le cheval blême – Boris Savinkov
Largement autobiographique puisque Boris Savinkov a participé à l’attentat qui coûta la vie au grand-duc Serge, gouverneur de Moscou, en 1905, « Le cheval blême. Journal d’un terroriste » a été écrit en France en 1908. De forme épistolaire, il donne la parole à George, alias Boris Savinkov, qui relate les préparatifs de l’assassinat. Réflexion à la fois politique et métaphysique (l’expression « Le cheval blême » est empruntée à la Bible), ce livre est d’une modernité surprenante. Si le personnage de George, haineux jusqu’à la folie, présente finalement peu d’intérêt, celui de Vania, profondément religieux, justifie sa démarche en affirmant qu’il veut sauver l’humanité au nom du Christ. Et, pour atteindre cet objectif, tout est légitime.
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