Critique – Le diable vit à la campagne – Rachel Johnson

Critique – Le diable vit à la campagne – Rachel Johnson


Le rire surgit souvent des oppositions : de caractères, de situations…

Dans « Le diable vit à la campagne », Rachel Johnson n’y va pas avec le dos de la cuillère.

Mimi a vendu sa maison du quartier ultra branché de Notting Hill pour s’installer au fin fond de la campagne du Dorset. Elle a embarqué dans ce périple vers un retour aux sources son mari Ralph et ses trois enfants. Elle est devenue amie avec Rose qui a du mal à vivre l’approche de la quarantaine et qui, pour rester jeune, s’envoie en l’air avec un bellâtre écolo.

Ceux qui aiment les Anglais et leurs travers qui les rendent « so charming » vont bien aimer ce roman. Les personnages sont caricaturaux mais avec une part de vérité bien vue, les situations rocambolesques et les dialogues vachards et réjouissants.

L’auteur décrit avec justesse une aristocratie finissante confrontée à l’arrivée de nouveaux riches qui veulent se donner une légitimité en acquérant des propriétés séculaires.

Dommage que le récit tourne un peu en rond et que l’intrigue soit vraiment très mince.

EXTRAIT

– « Il faut dire que, dans la famille de mon mari, on envoie les enfants en pension dès qu’ils sont sevrés, mais en revanche les chiens ont le droit de grimper sur les canapés et de dormir sur le lit de leurs maîtres. » (p. 187).

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