Critique – Point Dume – Dan Fante

Critique – Point Dume – Dan Fante


Après avoir exercé à New York divers jobs dont celui de détective privé, une expérience qui a mal tourné, JD est de retour sur ses terres natales de Californie. Histoire de se refaire une virginité et de retrouver un peu de calme.

Sans le sou, il est hébergé chez sa mère octogénaire, une femme férue d’astrologie au caractère affirmé. Entre ses séances chez les AA pour soigner son alcoolisme, ses parties de jambes en l’air avec des prostituées et sa haine contre la terre entière (« Je ne suis qu’un ex-alcoolo un peu soupe au lait » se définit-il), JD vend des voitures d’occasion et se lie d’amitié avec un certain Woody. Lorsque ce dernier est sauvagement assassiné, son sang ne fait qu’un tour et son instinct de chasseur reprend le dessus. Sa quête l’amènera à la découverte de deux « serial killers » aux méthodes pour le moins sophistiquées et imaginatives.

Si j’ai bien aimé la première partie qui met en scène un looser comme on les aime, j’ai trouvé que les séances de mutilation particulièrement gore n’étaient pas forcément nécessaires. La chute de « Point Dume » appelle une suite.

EXTRAIT

– « A Los Angeles, la couleur de la justice est verte, aussi verte qu’une grosse liasse. » (p. 198).

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