Critique – The Whites – Richard Price – Presses de la Cité

Critique – The Whites – Richard Price – Presses de la Cité


Ils sont cinq : Pavlicek, Jimmy Whelan, Redman Brown, Yasmeen Assaf-Doyle et Billy, le personnage principal du dernier roman de Richard Price.

Ce quintette d’amis, flics ou anciens flics, a un point commun. Chacun d’entre eux à un White, un assassin qui, faute de preuves, n’a jamais été condamné. Et cette absence de sanction va tourner à l’obsession… Une hantise ravivée lorsqu’on découvre le cadavre d’un White puis d’un deuxième.

Pendant ce temps, Billy poursuit sa petite vie de policier de nuit pour le NYPD. Ce poste ressemble à un placard, lui qui a été sanctionné pour avoir tiré accidentellement sur un gamin. On le suit pas à pas au cœur de la violence urbaine. Si Big Apple a vu son nombre d’homicides considérablement chuter ces dernières années, l’insécurité est toujours manifeste et la présence des caméras de surveillance n’est pas un obstacle pour les délinquants.

Après son travail où il a vu le pire, Billy rentre chez lui pour y croiser son père atteint de la maladie d’Alzheimer, ses deux enfants turbulents et Carmen, son épouse qui reste une énigme pour lui.

Alors que Billy tente de trouver les coupables de l’assassinat des Whites, sa famille est menacée par un homme mystérieux…

Roman noir aux dialogues savoureux, « The Whites » est une plongée vertigineuse dans les bas-fonds d’une ville qui vit 24 heures sur 24 avec son lot de marginaux, de drogués et de flics aux méthodes border line. C’est aussi une histoire de vengeance et d’amitié et une réflexion sur le sens de la justice et la transmission.

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