Critique – Une évidence trompeuse – Craig Johnson – Gallmeister

Critique – Une évidence trompeuse – Craig Johnson – Gallmeister


Comme souvent dans les polars de Craig Johnson, l’intrigue n’a que peu d’importance.

Ce qui compte et nous pousse à les lire ce sont ses personnages récurrents toujours épatants :

  • Walt Longmire, le shérif justicier aux méthodes borderline pour châtier les méchants mais au grand cœur pour ceux qu’il aime et les plus faibles.
  • Henry Standing Bear alias l’Ours alias Nation Cheyenne, le meilleur ami du précédent qui a souvent du mal à contenir sa violence face à la bêtise humaine.
  • Vic, la charmante adjointe de Walt qui en pince pour son vieux patron. Elle n’a pourtant rien d’une midinette et n’hésite pas à braver les gros durs.
  • Le chien, boule de 70 kilos très doux avec ses proches et très féroce avec ceux qui leur veulent du mal.

Walt et l’Ours se rendent dans le Dakota du Sud pour assister un peu contre son gré, pour le premier, et participer, pour le second, au célèbre Sturgis Motorcycle Rally. Près d’un million de bikers sont attendus. Bienvenue chez les bas du plafond harnachés de cuir, recouverts de têtes de mort et chevauchant avec une extase orgasmique leurs terribles engins.

Pensant passer un bon moment de camaraderie, les compères vont être rattrapés par un fait divers qui pourrait être anodin mais qui, bien évidemment, ne l’est pas. Un jeune motard a été percuté par un engin non identifié et est entre la vie et la mort. Lola, sa mère, une virago quinquagénaire à la beauté époustouflante, est une ancienne petite amie de l’Ours qui n’a pas l’air très heureux de la retrouver. Et pour cause, elle semble être à l’origine de toutes sortes d’emmerdements…

Les deux amis vont mener l’enquête sous les auspices de Sherlock Holmes et découvrir un vaste trafic d’armes. Voilà pour le résumé d’un roman riche en gifles, étranglements, morsures canines, coups de poings et de feu. Les dialogues sont savoureux mais l’ensemble est un peu longuet.

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