Critique – La garçonnière – Hélène Grémillon

Critique – La garçonnière – Hélène Grémillon


Nous sommes en 1987 à Buenos Aires. Hormis quelques scènes de tortures pratiquées par les sbires de la junte militaire, « La garçonnière », inspiré de faits réels, aurait pu se situer n’importe où.

Ce n’est pas en effet le contexte historique qui prime ici mais les passions humaines que l’on retrouve sous toutes les latitudes.

Lisandra est retrouvée morte sur le trottoir au pied de l’appartement qu’elle occupe avec Vittorio, son mari psychanalyste. S’est-elle suicidée ? A-t-elle été assassinée ? La police penche pour la seconde hypothèse et ses soupçons se portent bien évidemment sur l’époux.

Décidée à faire la lumière sur cette affaire, Eva Maria, patiente du psy, va mener une enquête parallèle.

Après « Le confident » qui m’avait enchantée (d’autant plus qu’il s’agissait d’un premier roman) par son sujet et son suspense redoutable, j’avoue avoir été déçue par « La garçonnière ».

De nouveau, Hélène Grémillon manie le thème de la jalousie comme fil conducteur de son roman. Mais cette intention fonctionne moins bien. On a l’impression qu’elle a tout fait pour être à la hauteur de son précédent livre. Du coup, l’ensemble sonne un peu faux.

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