Critique – Trois grands fauves – Hugo Boris

Critique – Trois grands fauves – Hugo Boris


Entre Danton-le taureau, Hugo-l’ogre et Churchill-le dogue, quel est le point commun ? Ce destin qui a fait d’eux des hommes hors du commun, des grands hommes.

En maniant la forme de la nouvelle, Hugo Boris révèle la puissance romanesque de ces personnages réels tout en la sublimant par la grâce de la littérature. Le problème est que je suis restée un peu sur ma faim. En quelque 200 pages, comment dévoiler leur richesse et leur complexité ? Paradoxalement, la nouvelle que j’ai préférée est la plus courte (ce n’est pas une joke), celle consacrée à Danton parce que sa vie, forcément plus brève (décidément), est examinée sous l’angle de la révolution.

Le style elliptique qui permet de survoler les existences, ô combien riches, de Hugo et de Churchill m’a presque frustrée.

Qu ‘Hugo Boris nous revienne avec un roman de la force de « La délégation norvégienne ».

+ There are no comments

Add yours