Critique – Un avion sans elle – Michel Bussi

Critique – Un avion sans elle – Michel Bussi


Emballée par l’excellent « Nymphas noirs », le précédent roman de Michel Bussi, un polar « picturo-rural » à la chute étonnante, à l’ambiance ambiguë et au charme vénéneux, je me faisais une joie de me plonger dans « Un avion sans elle ». Quelle déception !

Fin décembre 1980, un avion en provenance de Turquie s’écrase dans le Jura. Deux bébés filles faisaient partie des passagers. Une seule est retrouvée vivante. Deux familles vont se disputer la garde de l’enfant, les parents des nourrissons ayant disparu dans l’accident : les grands-parents Vitrac, de braves travailleurs dieppois et les grands-parents de Carville, des industriels ayant fait fortune et, bien évidemment, parfaitement cyniques. Ils vont même embaucher un détective privé, Crédule Grand-Duc (sic), un ancien mercenaire apparemment assagi, pour éclaircir cette affaire à leur avantage.

Mais le justice tranche et celle qui aurait pu devenir Lyse-Rose de Carville prend l’identité d’Emilie Vitrac.

Elle est grandit dans un milieu modeste auprès de Marc, son frère de deux ans son aîné, qui, de protecteur, deviendra un amoureux transi.

Si l’intrigue est plutôt bien ficelée, même si la fin est un peu attendue et bâclée, « Un avion sans elle » pêche par la pauvreté psychologique de ses personnages et par des facilités d’écriture.

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