Critique – Mars – Fritz Zorn

Critique – Mars – Fritz Zorn


« Je suis jeune et riche et cultivé ; et je suis malheureux, névrosé et seul. Je descends d’une des meilleures familles de la rive droite du lac de Zurich (…). J’ai eu une éducation bourgeoise et j’ai été sage toute ma vie. Ma famille est passablement dégénérée, c’est pourquoi j’ai sans doute une lourde hérédité et je suis abîmé par mon milieu. Naturellement j’ai aussi le cancer, ce qui va de soi, si l’on en juge d’après ce que je viens de dire. ».

Ainsi commence le texte posthume de Fritz Zorn (il s’agit d’un pseudonyme) et le reste est du même acabit, donnant au lecteur l’impression d’étouffer devant tant de noirceur qui fait du cancer la métaphore d’une âme malade et la chance d’une nouvelle vie, loin des conventions sociales, des mensonges, de l’hypocrisie et de la lâcheté.

« Mars » est un récit autobiographique dérangeant qui nous questionne sur l’influence de l’éducation.

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