Critique – Terres promises – Milena Agus – Liana Levi

Critique – Terres promises – Milena Agus – Liana Levi


Après la guerre, Raffaele quitte Gênes pour revenir en Sardaigne, là où il est né.

Ester, son épouse qui ne se plaît nulle part, accepte de le suivre sur le « Continent » pour fuir la misère de l’île. Mais Milan « la grise » n’a pas les faveurs de la jeune femme. Elle a le mal du pays et le couple retourne en Sardaigne. De cette union naîtra Felicita, prénommée ainsi en hommage à Felice, le frère d’Ester qui s’est suicidé. A l’inverse de son oncle, elle porte bien son nom. Douée pour le bonheur, gentille, empathique, bienveillante, adepte du sermon sur la montagne, elle voit toujours le bon côté des choses. Même dans ses amours. Alors qu’elle est issue d’une famille pauvre, elle s’amourache de Sisternes, le fils de Donna Dolores, dont la passion ne sera pas réciproque. Bien qu’elle soit enceinte, elle décide d’annuler son mariage et d’élever seule le petit Gregorio, un enfant fantasque qui devient un grand musicien de jazz.

Ce « feel good book », s’il en est, est un court roman qui m’a laissée un peu sur ma faim. J’aurais aimé que les personnages peuplant cette ode à la liberté qui souligne que le bonheur est à trouver en nous-mêmes et non dans la fuite soient davantage travaillés.

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