Critique – Selfies – Jussi Adler Olsen – Albin Michel

Critique – Selfies – Jussi Adler Olsen – Albin Michel


Voilà le département V en charge des cold cases de retour. Comme souvent, il va s’atteler, en dépassant largement ses prérogatives, à résoudre plusieurs crimes.

Dans la première affaire, nous connaissons d’emblée la coupable. Anneli travaille dans le social. Un paradoxe lorsqu’on sait que cette femme aigrie hait les parasites. Et des assistés du système, elle en croise souvent sur son chemin. Son choix se porte sur un trio de copines qui fraudent et dilapident leurs allocations en fringues, maquillage et autres produits que la société de consommation aime tant nous fourguer. Bref, elles sont superficielles et n’ont aucune morale. Tout le contraire d’Anneli qui rêve de nettoyer la Danemark des profiteurs du système en les écrasant avec sa voiture…

Parallèlement, Carl Morck et ses comparses font le lien entre deux meurtres que plusieurs années séparent mais dont le modus vivendi est identique.

Mené tambour battants, « Selfies » est un très bon cru de l’auteur qui, comme souvent, fait le lien entre le présent et le passé et n’hésite pas à dénoncer les dysfonctionnements de son pays.

Et ce rompol est d’autant plus touchant que la fantasque Rose est au bout du rouleau et que ses collègues (Morck, Assad, toujours aussi énigmatique, et Gordon, l’amoureux transi) vont se démener pour la sortir de ce mauvais pas.

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