Critique – Un vent de cendres – Sandrine Collette – Denoël-Sueurs froides

Critique – Un vent de cendres – Sandrine Collette – Denoël-Sueurs froides


Tout commence comme une équipée joyeuse qui se termine dans le drame.

De retour d’un mariage, Laure, Andreas et Octave embarqués dans une voiture décapotable sont victimes d’un terrible accident de voiture. Laure est décapitée, Andreas sombre dans le coma. Quant à Octave, il est défiguré. Les deux hommes étaient amoureux de la jeune femme.

Quelques années plus tard, on retrouve les deux protagonistes masculins dans une propriété viticole champenoise dont Andreas ne sort jamais.

C’est là que Malo et sa sœur Camille se rendent pour faire les vendanges. Octave est subjugué par sa ressemblance avec Laure. De son côté, Camille est fasciné par ce personnage marqué par le drame. Entre eux se noue une relation malsaine sous le regard inquiet du frère de l’étudiante qui ne tarde pas à disparaître.

Bien maîtrisé, « Un vent de cendres » instille une atmosphère délétère et un suspense maléfique. Pour amateurs du genre.

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