Critique – Nos tendres cruautés – Anne Tyler – Phébus

Critique – Nos tendres cruautés – Anne Tyler – Phébus


Les Garrett de Baltimore sont bien loin de former une famille fusionnelle. « Lorsque les Garrett parvenaient à se réunir, la sauce ne prenait jamais » écrit Anne Tyler.

Sur trois générations, des années 1950 à la toute récente pandémie de Covid, l’autrice se penche sur les destins de ses membres.

Tout commence avec Robin et Mercy, les parents, qui ont respecté l’injonction qui s’impose à tout homme et à toute femme, à savoir se reproduire. Ils auront trois enfants qui grandiront tant bien que mal, sous le regard indifférent de leurs géniteurs. Eux-mêmes procréeront.

Avec simplicité, mais non sans finesse et humour, Anne Tyler s’interroge sur la famille vue comme une obligation et une servitude dans une Amérique individualiste valorisant l’épanouissement personnel.

Et pourtant, même si les personnages semblent insensibles et distants, ils s’aiment, mais ne savent pas se le dire.

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