Critique – Les Gentils – Michaël Mention – Belfond noir
Franck est un homme en colère. La police n’ayant toujours pas retrouvé celui qui a tué sa fille lors du braquage d’une boulangerie, il abandonne tout et part à sa recherche pour lui régler son compte. « Œuil pour œil, dent pour dent » pense-t-il pour justifier sa quête effrénée et obsessionnelle rythmée par une bande-son très rock and roll.
Plus rien ni personne ne compte pour lui, ni son ex-femme ni son job de disquaire, que de venger la mort de son enfant.
Avec de maigres indices sur l’assassin, il entreprend un périple semé d’embûches qui l’emmène jusqu’en Guyana dans une secte dont le récit est inspiré de l’histoire réelle de la communauté formée par le Révérend Jones.
Malgré le chagrin du père, on ne peut s’empêcher de sourire aux scènes où celui-ci est confronté aux pires dangers et se transforme en héros malgré lui.
« Les Gentils » est un roman qui ne manque pas de souffle, mais certaines situations sont tellement rocambolesques qu’on y croit pas une seconde.
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