Critique – Anna Madrigal – Armistead Maupin

Critique – Anna Madrigal – Armistead Maupin


C’est avec un grand bonheur que j’ai ouvert le 9ème opus des chroniques de San Francisco sobrement intitulé « Anna Madrigal ». La transsexuelle la plus célèbre des lettres américaines a désormais 93 ans. C’est en retournant dans son passé qu’elle essaie de rattraper le temps perdu et cette culpabilité qu’elle traîne depuis qu’elle se sent responsable du suicide d’un ami d’enfance.

Au crépuscule de sa vie, elle accomplit un dernier (?) voyage vers la région qui l’a vue naître et qu’elle a quitté à l’âge de 16 ans alors qu’elle s’appelait encore Andy. Ce périple l’entraînera à quelques encablures de là, au Burning Man, sorte de Woodstock pour gays et lesbiennes. On y retrouve Mickael Tolliver, la soixantaine bedonnante, Shawna et Mary Ann Singleton. Si ce volume n’est pas le meilleur, le plaisir de retrouver les personnages suivis, pour certains, depuis 1998, fait oublier quelques temps morts.

Nostalgie quand tu nous tiens !

EXTRAIT

« Les regrets, mon chou, ne s’appliquent qu’à ce que l’on n’a « pas » tenté. » (résumé de la philosophie d’Anna).

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