Critique – Il faut tuer Lewis Winter – Malcolm Mackay

Critique – Il faut tuer Lewis Winter – Malcolm Mackay


Calum Mac Lean est un tueur à gages. Du genre maniaque et perfectionniste. Il effectue son job sans passion, ne se posant même pas la question des conséquences de ses actes. Pour lui, « effacer » des dealers et autres petites racailles est un métier comme un autre. Et le pire, c’est que le lecteur ne ressent aucune antipathie à l’égard de ce garçon de 29 ans, sorte de loup solitaire qui souhaite pratiquer sa profession en free lance. Histoire de ne pas dépendre des groupes mafieux de Glasgow, ville où il opère. Mais, parfois, les circonstances obligent à appeler à l’aide.

Alors qu’un narrateur extérieur se met dans la tête des différents protagonistes : le tueur, la future victime, la petite amie de cette dernière, le témoin de la future victime, le flic…, le récit se déroule sous nos yeux à la manière d’un film noir.

Le style, fait de courtes phrases, est glaçant, distancié, voire clinique. Et on attend avec une certaine impatience le volume 2 de « La trilogie de Glasgow », sorte de « Comment devenir un criminel en 10 leçons ? ».

EXTRAIT

– « Il y en a qui se lèvent et vont passer toute la journée dans un bureau. D’autres qui construisent. Ou qui conduisent. C’est leur métier. Ils n’y pensent pas, ils le font. Pour Calum, il consiste à tuer. Il va se préparer. Le jour venu, il le fera. ».

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