Critique – La fin d’une imposture – Kate O’Riordan – Joëlle Losfeld

Critique – La fin d’une imposture – Kate O’Riordan – Joëlle Losfeld


Le thème du bel étranger qui surgit dans une famille pour la détruire est récurrent dans la littérature. On pense à Théorème bien sûr mais n’est pas Pasolini qui veut.

Depuis l’incartade de Luke, le couple qu’il forme avec Rosalie ne va pas fort. La situation vire au cauchemar lorsqu’ils apprennent la mort de leur fils Rob alors qu’il séjournait en Thaïlande.

S’accusant de la mort de son frère, Maddie, la cadette de la famille, se fait enrôler par un gang de filles qui sème la terreur dans la ville.

Pour sauver son dernier enfant, Rosalie l’entraîne à suivre une thérapie de groupe. C’est là qu’elles rencontrent le ténébreux Jed, l’ange noir, qui va s’immiscer dans la vie de la tribu pour mieux manipuler ses membres.

Construit comme un thriller psychologique, La fin d’une imposture ne m’a pas convaincue. Tout sonne faux. Les dialogues comme les personnages. Qu’il s’agisse de Maddie, l’ado tête à claques, ou Rosalie, la femme bafouée qui trouve à la fois un amant et un fils, tout en culpabilisant en bonne chrétienne pratiquante qu’elle est. Le suspense est inexistant. Bref, ce roman n’a pas la grâce et le mystère de Pierres de mémoire qui surfait déjà sur le même thème.

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