Critique – Perte et fracas – Jonathan Tropper

Critique – Perte et fracas – Jonathan Tropper


Doug, 29 ans, est déjà veuf. Son épouse, plus âgée que lui, a péri dans un crash aérien. Il hérite d’un beau-fils, adolescent complètement paumé mais qui s’avère attachant. Après un an de veuvage, Doug ne s’est toujours pas remis du décès de Hailey. Il noie son désespoir dans l’alcool, ne se lave plus, passe ses journées au lit… mais écrit de temps à autre une chronique pour la presse intitulée « Comment parler à un veuf ». Pas de quoi l’aider à sortie de sa léthargie dépressive.

C’est sans compter sur sa famille : sa mère, une comédienne ratée, son père diminué par une crise d’anévrisme, sa petite sœur qui doit épouser son meilleur ami (il se sent responsable de ce mariage, Mike ayant rencontré Debbie pendant la Shiv’ah de Hailey) et, surtout, Claire, sa jumelle totalement givrée. Tous vont s’employer, avec plus ou moins de tact, à le ramener à la vie.

Comme dans « Le livre de Joe » et, encore davantage », dans « C’est ici que l’on se quitte », Jonathan Tropper manie alternativement l’humour et l’émotion pour le plus grand bonheur du lecteur qui ne s’ennuie pas une seconde.

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