Critique – Un été prodigue – Barbara Kingsolver – Rivages


Quand on ouvre un livre de la formidable conteuse qu’est Barbara Kingsolver, on est assuré d’embarquer pour un voyage dépaysant dans les grands espaces et dans le temps.

Avec « Un été prodigue », elle nous emmène dans les Appalaches, décor parfait pour installer son intrigue qui tourne autour de trois femmes.

La presque quinquagénaire Deana travaille pour l’office des forêts. Elle s’épuise à protéger ses chères montagnes et la faune qui les habite des grands prédateurs que sont les hommes et s’enthousiasme du retour des coyotes. Sa solitude va être bouleversée par l’arrivée d’un beau chasseur.

Lusa, fraîchement mariée à Cole qui décédera dans un tragique accident, ne parvient pas à trouver sa place au sein d’une nombreuse famille qui ne comprend pas cette femme d’origine palestino-polonaise venue de la ville et passionnée par les insectes.

La sexagénaire Nannie, fervente adversaire des pesticides, mène la guerre à son voisin Garnett qu’elle accuse de polluer les terres.

Fable écologique sensuelle et sensorielle incarnée par ces trois femmes puissantes et libres, le quatrième roman de Barbara est une ode à la nature, à la vie et à la tolérance.

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