Critique – Les Républicains – Cécile Guilbert – Grasset

Critique – Les Républicains – Cécile Guilbert – Grasset


Trente ans après avoir échangé un baiser, « la fille en noir » et Guillaume Fronsac se retrouvent. Ils passeront la soirée à remuer leurs souvenirs et le bilan est accablant tant leurs désillusions sont grandes.

Tous deux diplômés de Sciences Po promotion 1986 (dont je suis), leurs chemins ont divergé. Guillaume a intégré l’ENA pour entamer une carrière de haut fonctionnaire pour finalement se diriger vers le métier plus lucratif de banquier d’affaires.
Après avoir écrit quelques discours pour des ministres, « la fille en noir » s’est lancée dans l’écriture et a pondu des essais sur Swift, Duchamp ou encore le cardinal de Retz.
Entre Saint-Simon et Balzac, Cécile Guilbert dresse un portrait féroce et réjouissant des coulisses du monde politiques avec ses hauts fonctionnaires qui agissent dans l’ombre.
Déambulant dans un Paris, celui du centre, si marqué par l’histoire, les deux ex-amis, malgré des parcours différents, évoluent « dans une bulle fort éloignée de la détresse sociale ».

+ There are no comments

Add yours