L’avantage avec les séries, qu’elles soient cinématographiques ou littéraires, est de retrouver des personnages déjà connus. En ouvrant « Le prisonnier du ciel », qui fait suite à « L’ombre du vent » et au « Jeu de l’ange », je me faisais donc une joie de « revoir » Daniel, Fermin et toutes les figures secondaires qui ont fait le succès mérité des deux premiers opus.

Et j’avoue avoir été déçue. Si l’intrigue tourne autour de l’expérience éprouvante qu’endurât Fermin à la fin des années 1930 en étant enfermé dans une prison digne du château d’If, elle ne mérite pas près de trois cent cinquante pages d’écriture.

On a l’impression que Zafon a fait de ce « Prisonnier du ciel » une espèce de livre-charnière avant un quatrième tome qui sera, espérons-le, plus palpitant.