Critique – Tasmania – Paolo Giordano – Le bruit du monde
Le narrateur est en pleine crise de la quarantaine : les relations avec sa femme, plus âgée que lui, se délitent ; ses rêves d’avoir un enfant s’envolent ; ses amitiés, marquées par des petites trahisons et des lâchetés mesquines, sont chaotiques.
Et la période qu’il vit ne risque pas d’apaiser son mal-être. Entre le terrorisme, le dérèglement climatique et la pandémie, les années 2015-2022 couvertes par le récit sont en effet peu réjouissantes.
Le journaliste au « Corriere della sera » a pourtant un projet : écrire un livre sur l’une des pires atrocités du vingtième siècle que fut le largage d’une bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki.
C’est cette entreprise qui va arracher le « héros » au désespoir et sauver ce roman « fourre-tout » de l’ennui profond dans lequel il m’a le plus souvent plongée.
Merci à Babelio et à l’éditeur « Le bruit du monde » de m’avoir permis de lire l’un des premiers romans de la rentrée littéraire de septembre 2023.
EXTRAIT
- On peut pleurer, à travers l’histoire d’un seul enfant, la destinée de toute l’humanité.
- J’écris sur tout ce qui m’a fait pleurer.
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