Serge Joncour, un habitué de L’Armitière, est venu le mardi 11 décembre 2018 présenter « Chien-loup », son dernier roman.

En équilibre précaire sur un inconfortable tabouret qu’il n’a cessé de stigmatiser avec humour durant l’heure de la rencontre, l’auteur de « L’écrivain national » a répondu avec naturel aux questions de l’animatrice. A ceux qui n’avaient pas encore lu ce récit qui alterne les époques (la première guerre mondiale et la période actuelle), il leur a certainement donné envie de voyager au cœur du Lot, dans une nature presque intacte qu’il décrit si bien puisque la maison où il réside pendant ses vacances ressemble étrangement à celle du roman. A ceux qui l’ont déjà lu et apprécié (voir mon modeste avis : http://papivore.net/litterature-francophone/critique-chien-loup-serge-joncour-flammarion), il a fourni des détails éclairants. « Un roman, c’est comme la vie, c’est du réel concassé » confie-t-il, ajoutant son intérêt pour les personnages. Comme celui de Wolfgang Holzmaïr, le dompteur allemand qui a existé, ou, bien sûr, celui du chien, principal protagoniste de l’histoire et dont le comportement étrange est inspiré d’un canidé qui arpente la campagne lotoise où se situe la propriété de l’écrivain. « C’est un être singulier et remarquable » précise l’invité qui se prête volontiers aux digressions en s’amusant que celui qui a tué des lapins dans sa jeunesse soit publié chez le même éditeur qu’Aymeric Caron !