Critique – Crépuscule – Michael Cunningham

Critique – Crépuscule – Michael Cunningham


Peter et Rebecca Harris forment un couple new-yorkais quasi-parfait. Mariés depuis plus de vingt ans, ces branchés – lui est galeriste, elle éditrice – qui vivent dans un loft de Soho sont les parents d’une fille qui a du mal à s’épanouir, elle qui a pourtant été élevée par des parents à l’aise financièrement et intellectuellement et entourés d’amis…

L’arrivée de Mizzy, le petit frère de Rebecca, va perturber cet équilibre familial. Le jeune homme à la beauté androgyne, au lourd passé de drogué, va titiller la libido du père de famille. Il lui rappelle en effet étrangement sa femme lorsqu’elle était plus jeune et, surtout, son frère homosexuel décédé.

Que dire de ce roman ponctué de dialogues tous plus ridicules les uns que les autres, de points d’interrogation destinés à nous glisser dans la tête de Peter pour mieux connaître ses états d’âme ? Je dirais :  » Bienvenue chez les gays au pays d’Harlequin  » ! N’est pas Pasolini ( » ‘Théorème « ), ni Thomas Mann (« La mort à Venise ») qui veut.

Je vais pourtant me laisser tenter par d’autres livres de Cunningham qui, paraît-il, sont très bien (« Les heures »…).

Décidément, les éditions Belfond sont capables du pire comme du meilleur.

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