Critique – Joyland – Stephen King

Critique – Joyland – Stephen King


Tout d’abord, je voudrais dénoncer la malhonnêteté des Editions Albin Michel qui, sur la quatrième de couverture, nous interroge sur notre peur des clowns. On s’attend avec impatience à un nouveau « Ca ». Mais qu’en est-il de la terreur annoncée ?

L’intrigue « policière », l’assassinat d’une femme dans la maison hantée, ne présente aucun intérêt. Même si elle apparaît de temps à autre sous la « forme » d’un fantôme.

Ce qui, en revanche, est plus intéressant est le portrait que Stephen King fait de Devin Jones, via le narrateur âgé de 60 ans au moment de l’écriture du texte.

Il revient sur l’année de ses 20 ans où, jeune étudiant largué par sa copine, il décroche un job d’été à Joyland, un parc d’attractions.

C’est paradoxalement dans cet univers dédié aux enfants que Devin va faire son apprentissage de la vie, tirer un trait sur son amour mort, se faire de nouveaux amis et, thème récurrent chez King, faire le bien alors qu’il n’est qu’un garçon ordinaire.

« Joyland » est finalement une histoire simple servie par une écriture pleine de tendresse pour son personnage principal (cf. ses relations avec le petit handicapé qui n’a que quelques mois à vivre).

De quoi faire un bon film à vous arracher les larmes.

Mais on attend plus du grand maître du suspense qui, décidément, aime nous prendre à contre-pied.

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