Critique – La maison des Hollandais – Ann Patchett – Actes Sud

Critique – La maison des Hollandais – Ann Patchett – Actes Sud


Danny Conroy, le narrateur, a 3 ans quand sa mère quitte le foyer familial et 8 ans quand son père lui présente Andrea, celle qui deviendra sa seconde épouse.

Sa sœur Maeve a 15 ans à l’arrivée de cette intruse. Après la mort prématurée du patriarche, les deux enfants sont chassés de « La maison des Hollandais », une demeure monumentale de la banlieue cossue de Philadelphie où les traces des précédents propriétaires habitent les lieux comme des fantômes.

Contrairement à la plupart des avis que j’ai parcourus, j’ai trouvé que la relation entre Danny et Maeve était un brin toxique. L’aînée instrumentalise en effet le cadet pour assouvir sa soif de vengeance à l’encontre de sa belle-mère. Etant le seul lien qui le rattache à son enfance, elle le rend dépendant de sa mémoire lui qui, en raison de son jeune âge au moment de la fuite maternelle, n’a pas les mêmes souvenirs.

Roman de l’abandon et des non-dits, « La maison des Hollandais » m’a plutôt ennuyée. J’ai trouvé l’écriture un peu plate, les personnages peu touchants et le récit encombré de détails insignifiants.

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