Critique – L’homme posthume – Jake Hinkson – Gallmeister/neonoir

Critique – L’homme posthume – Jake Hinkson – Gallmeister/neonoir


Comme l’indique l’éditeur, Jake Hinkson est né en 1975. « Ce fils de prêcheur baptiste a commencé à boire à l’âge de trente ans. Il vit aujourd’hui à Chicago avec sa femme et un chat qui le regarde écrire ». Il s’est fait connaître en France l’an dernier avec « L’enfer de Church Street ».

Son dernier opus se déroule à Little Rock, Arkansas. C’est là que vit Elliott, une espèce de pasteur défroqué. On le retrouve à l’hôpital local où il est soigné après sa tentative de suicide. Il est allé tellement loin dans son entreprise qu’il a été déclaré mort pendant trois minutes. A son réveil, il aperçoit le visage d’une infirmière. Elle s’appelle Felicia. C’est cette femme qui va l’entraîner dans une aventure rocambolesque. Il va en effet être associé au vol d’un camion contenant des médicaments de grande valeur.

Ils sont cinq à participer au braquage : Elliot, Felicia mais aussi des jumeaux dont l’un est flic et l’autre muet et, surtout, Stan, l’effrayant chef qui cite « L’Ecclésiaste ».

Les 80 premières pages ne sont guère palpitantes. Le récit bascule au mitan du récit, moment où l’auteur se lâche. Nous sommes alors plongés dans une authentique histoire bien noire, entre Donald Westlake et Bourbon Kid, avec des dialogues savoureusement absurdes.

Pour Elliott, cet épisode sera l’occasion de revenir à la vie et de prouver qu’il est un type bien.

EXTRAIT

– Je les tue, vous les portez, dit Stan. C’est la division du travail. »

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