Critique – Mildred Pierce – James M. Cain – L’imaginaire – Gallimard

Critique – Mildred Pierce – James M. Cain – L’imaginaire – Gallimard


1931 aux Etats-Unis. La Grande Dépression sévit. Mildred est une femme au foyer.

Elle est la mère de Ray, 7 ans, une charmante enfant toujours enjouée, et de Véda, 11 ans, qui se révèle déjà un monstre de perversité.

Lassée de l’infidélité et de la paresse de Bert, son mari, elle le flanque à la porte.

Une période de vaches maigres commence alors pour Mildred jusqu’à ce qu’elle trouve un job de serveuse. Excellente cuisinière renommée pour ses pies, elle se lance dans l’ouverture d’un, puis de plusieurs restaurants. Véda n’éprouve pourtant que dédain pour cette bosseuse acharnée, « self made woman » comme seule l’Amérique peut en produire. Sa fille, devenue adolescente, préfère les rentiers chics. Une parfaite héroïne fitzeraldienne !

Roman de femmes où les hommes jouent les seconds rôles, « Mildred Pierce » est l’histoire d’une relation complexe entre deux êtres : une mère qui fait tout pour conquérir l’amour de son enfant ; une fille qui fait de la haine pour sa génitrice une raison de vivre.

Ce roman à la psychologie délicate a été adaptée au cinéma en 1945. Il a inspiré une mini-série en 2011 avec Kate Winslet dans le rôle de la mère courage.

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