Critique – Que la bête s’éveille – Jonathan et Jesse Kellerman – Seuil

Critique – Que la bête s’éveille – Jonathan et Jesse Kellerman – Seuil


Tout commence comme un thriller plutôt classique : un serial killer qui sévit dès le début dans un quartier de Prague et la découverte d’une tête coupée quelques pages plus tard dans une maison de Hollywood.

L’inspecteur Jacob Lev, un solitaire alcoolique comme il se doit, exilé aux Homicides, est appelé par l’étrange section des « Projets spéciaux » du LAPD pour enquêter. Est-ce en raison de ses origines juives, lui dont le père est une espèce de rabbin ?

Du thriller pur et dur pas toujours abouti on saute dans le judaïsme avec l’histoire de Caïn et Abel et le mythe du Golem. Des chapitres intéressants mais dont le lien avec l’intrigue principale n’est pas toujours évident.

Enfin, il y a une touche de fantastique avec l’apparition d’un terrible scarabée jaloux des conquêtes féminines de Jacob. Bref, « Que la bête s’éveille » part un peu dans tous les sens et j’ai eu du mal à trouver une cohérence à l’ensemble. Même si le personnage de l’inspecteur, malgré son lot de clichés, est assez attachant et ses relations avec son père plutôt émouvantes.

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