Critique – Solo – William Boyd

Critique – Solo – William Boyd


N’ayant jamais lu les romans de Ian Fleming (il paraît que je n’ai rien raté), je ne connais l’agent 007 que par ses films dont je ne suis pas particulièrement fan même si j’avoue que Sean Connery et Pierce Brosnan ne sont pas désagréables à regarder.

C’est donc presque à reculons que je m’apprêtais à lire la dernière aventure du héros à laquelle William Boyd, dont j’apprécie l’oeuvre de « Un Anglais sous les tropiques » à « Orages ordinaires » (2010) (j’ai moins aimé « L’attente de l’aube » édité en 2012) s’est attelée.

Si Bond est flanqué de son indispensable panoplie faite de whisky, de belles voitures, de Château Lynch-Bages, d’armes sophistiquées et de jolies femmes, il semble, du haut de ses 45 ans, un peu usé et en décalage avec une époque où l’économie va peu à peu prendre le pas sur le politique.

Dépêché en Afrique, dans l’obscur état du Zanzarim, il est chargé de faire cesser la guerre entre deux ethnies qui se disputent le contrôle de réservés pétrolifères.

Si l’intrigue n’est guère palpitante, le pire est le style qui est d’une indigence rare. On attendait mieux du plus français des écrivains britanniques. A moins que le traducteur ne se soit fourvoyé…

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