Critique – Une fille, qui danse – Julian Barnes

Critique – Une fille, qui danse – Julian Barnes


Avant de lire un roman , notamment d’un auteur aussi connu et talentueux que le Britannique Julian Barnes, il faudrait éviter de lire les critiques, forcément dithyrambiques, et la quatrième de couv., inévitablement vendeuse voire racoleuse car la déception est souvent au rendez-vous.

Ainsi en est-il concernant la dernière production de l’écrivain qui, en adoptant certains codes du roman policier, tente de jouer avec nos nerfs.

Tony, la soixantaine, revient sur ses années de jeunesse lorsqu’il était étudiant. Il nous parle de ses amitiés et de sa relation avec une certaine Veronica qui, un jour, le présenta à sa famille. Il rentra de ce week-end humilié par le père, le frère et la « fiancée ». Seule la mère le mit en garde contre sa fille. Quelque temps plus tard, ladite fille convola avec Adrian, un ami de Tony.

Humilié, ce dernier envoya une lettre odieuse aux deux tourtereaux. Peu après, il apprendra le suicide d’Adrian…

Pourquoi s’est-il suicidé ? On l’apprendra dans les dernières pages du roman et la chute terrible annoncée s’avère presque risible tellement elle est peu crédible.

En revanche, j’ai bien aimé les passages où Tony s’interroge sur le temps qui passe, sur les souvenirs, sur la mémoire qui déformerait la réalité.

Et le style est toujours magnifique !

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