Critique – En ville – Christian Oster

Critique – En ville – Christian Oster


Ils sont cinq. Cinq Parisiens. Cinq Parisiens cinquantenaires qui n’ont qu’un point en commun : partir chaque été tous ensemble en vacances. Le reste du temps, ils n’ont quasiment pas de relations.

A l’occasion d’un dîner, ils se réunissent pour décider de leur prochaine destination. Mais une série d’événements va perturber leur projet. Entre Georges qui tombe amoureux alors qu’il vient d’être quitté, Paul et Louise qui vont se séparer, William qui fait une embolie pulmonaire et Jean, le narrateur, qui apprend qu’il attend un enfant d’une femme qu’il n’aime pas, les obstacles s’accumulent.

« En ville » est, à mon sens, un roman sur les difficultés de communication entre les êtres. A l’heure des réseaux sociaux qui nous font croire que nous formons une grande communauté, l’absence d’empathie, les non-dits, l’indifférence, l’absence d’écoute et de générosité sont légion.

« En ville » est aussi un livre qui pose la question de la difficulté à décider de notre vie tellement  celle-ci est bouleversée par des désordres que nous ne pouvons éviter, fatalistes que nous sommes.

Bien que Christian Oster excelle à transmettre le mal-être de ses personnages, à l’instar de Georges, Paul et les autres, je me suis ennuyée à la lecture de ce roman trop long qui a pourtant reçu le Prix Landerneau 2013. Et je n’ai pas perçu l’humour qui caractériserait l’oeuvre de l’auteur…

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