Plus de cent ans après sa naissance littéraire, Arsène Lupin reprend du service dans notre 21ème siècle débutant et joue avec les nouvelles marottes de notre époque : réseaux sociaux, séries télévisées, sushis…

A ses côtés, Paul Beautrelet, un jeune homme surdoué qui a passé son enfance à Etretat. Ce descendant d’Isidore Beautrelet, personnage de « L’aiguille creuse », va passer de la méfiance à l’admiration pour le gentleman-cambrioleur.

Même si les références à l’oeuvre de Maurice Leblanc sont nombreuses, nul besoin d’être lupinolâtre pour lire ce livre qui est davantage une succession de nouvelles qu’un roman à proprement parler.

Si le rythme est enlevé et l’ensemble plutôt divertissant, on finit par se lasser des supercheries d’Arsène. D’autant plus que rien ne nous est dit sur ses motivations profondes. Une haine du monde moderne ? Une nostalgie de l’ordre ancien ?

Enfin, je n’ai rien contre les invraisemblances mais je ne tolère pas les fautes de goût. On ne boit pas de Gewurztraminer « vendanges tardives » avec une choucroute !