Critique – Mateo – Antoine Bello

Critique – Mateo – Antoine Bello


« Mateo » est le second roman d’Antoine Bello que j’ouvre. Et c’est aussi le second que je referme sans avoir lu la fin. « Les falsificateurs » m’étaient tombés des mains. Pour ce dernier opus, il m’aura fallu moins de 50 pages pour interrompre ma lecture.

Qu’est-ce qui ne fonctionne pas entre l’auteur et moi (comme dirait l’autre) ? Dans « Matéo », Antoine Bello nous raconte l’histoire d’une jeune prodige du foot, orphelin d’un père entraîneur, qui préfère décrocher le titre de champion universitaire de la fac de sa petite ville de province plutôt que de céder aux sirènes des Manchester United et autres Bayern Munich et Real Madrid !

Ce sympathique garçon, qui dédaigne les ponts d’or offerts par ces clubs de prestige, est entouré d’une gentille maman qui travaille dans un supermarché pour payer les études de son rejeton et d’une gracieuse fiancée très douée pour les études.

Bref, le style est lourdaud, les dialogues insipides. Tout sonne creux et artificiel.

Et en plus je n’aime pas le foot mais là n’est pas la question. Car on peut écrire un beau roman à partir de n’importe quel thème.

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