Critique – Vers la beauté – David Foenkinos – Gallimard

Critique – Vers la beauté – David Foenkinos – Gallimard


Antoine Duris a quitté son poste prestigieux d’enseignant à l’école des Beaux-Arts de Lyon pour devenir gardien au musée d’Orsay.

Pourquoi cette brutale reconversion professionnelle qui rappelle ces Japonais, les « évaporés », fuyant leur vie du jour au lendemain ? Le lecteur le saura dans les deux parties suivantes qui mettent en scène la jeune Camille, une adolescente très douée pour la peinture.

Malgré toute la bonne volonté de l’auteur et sa sincère sensibilité à l’art et en particulier à la peinture (cf. « Charlotte »), j’ai trouvé que ce roman était raté pour plusieurs raisons : style plat et convenu, personnages sans épaisseur psychologique, ton sentencieux avec des phrases du style :

« L’injustice continuait à être injuste ». Pourtant, le sujet de la rédemption par la beauté était prometteur. Et David Foenkinos, écrivain fort sympathique, a le mérite de nous donner envie de regarder différemment des œuvres de Modigliani et de Géricault.

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