Critique – La femme à la fenêtre – A. J. Finn – Presses de la Cité
Anna Fox, la trentaine bien avancée, vit seule avec son chat dans une vaste demeure de Harlem, quartier gentrifié de New York.
Elle est séparée de son mari qui a obtenu la garde de leur fille. Pédopsychiatre en arrêt de travail, elle passe ses journées à regarder des films de Hitchcock (« Fenêtre sur cour » est bien évidemment l’un de ses préférés), à jouer aux échecs sur internet et à participer à un forum où elle met à profit son métier de thérapeute pour aider les autres. Ironique quand on apprend qu’elle souffre d’agoraphobie sévère qu’elle « soigne » à coups de merlot et de bêta-bloquants. A la suite d’un événement que je ne révélerai pas, elle ne sort plus de chez elle. Son autre occupation favorite est d’observer ses voisins. Une activité anodine qui tourne au drame lorsqu’elle assiste à l’assassinat d’une femme dans la maison d’en face.
Compte tenu de son état psychique, personne ne la croit.
Chapitres courts, phrases concises, écriture visuelle, art du suspense, A. J. Finn (de son vrai nom Daniel Mallory) a réussi un thriller efficace impossible à lâcher. Il n’est pas étonnant que « La femme à la fenêtre » ait été adapté au cinéma.
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